L’intégralité des explications qui concerne ce mode de réflexologie est contenue au sein des ouvrages « Dimensions réflexes et bioénergétiques de l’ostéopathie » et « Principes de reprogrammation neuro-informative »
Le concept original de reprogrammation neuro-informative stipule que, suite à certaines modalités manuelles adaptées appliquées de manière directe sur les neurorécepteurs, le surcroit d’information transmis par ces derniers permet de reprogrammer la réponse issue des centres nerveux concernés et ceci dans le sens d’une majoration de la régulation homéostasique.
Autrement dit, s’il existe un déséquilibre biologique quelconque et ceci même sur une région non symptomatisée, les neurorécepteurs locaux diffusent en permanence des influx afin d’informer les centres nerveux de réguler la situation. Dans de nombreux cas et pour différentes raisons ces derniers se trouvent parfois dans l’incapacité de le faire. Une stimulation manuelle parfaitement adaptée exercée alors sur les neurorécepteurs impliquées intensifie l’information et celle -ci atteint de ce fait un seuil suffisant pour que les centres majorent leur réponse et que cette dernière devienne efficace.
La mise en application de ce principe permet donc une expression optimale de l’homéostasie et par suite la meilleure régulation possible de l’ensemble des fonctions organiques, tant celles qui concernent le territoire biomécanique que celles qui s’appliquent au territoire viscéral. En un mot, les techniques de reprogrammation suractivent les réponses issues respectivement du système nerveux de la vie de relation et du système neuro-végétatif.
J’ai décodé intégralement ces aspects tant en ce qui concerne leur cadre théorique que leurs modalités pratiques. A ce sujet, il convient de bien préciser que j’ai pu initialement élaborer ce concept au travers de l’étude des modalités réflexes qui interviennent lors des différentes manœuvres ostéopathiques. Complémentairement et sur le plan pratique, je me suis aussi appuyé, mais ceci uniquement transitoirement, sur certaines données qui m’avaient été inculquées lors de mes formations dans le domaine de la bioénergie. Je dis transitoirement, car mes constations m’ont placées dans l’obligation de réfuter progressivement le geste correctif obligatoirement préconisé dans ce contexte. Cette modalité manuelle se basait sur l’existence de certaines « torsions » sensées tendre les tissus et bloquer les os et par suite, l’interprétation des corrections soutenait qu’une « détorsion » exercée manuellement permettait de restaurer l’équilibre biomécanique initial.
En lieu et place de ces conceptions tout à fait hypothétiques, mes recherches expérimentales m’ont progressivement démontrées que les résultats obtenus étaient en fait dus à un processus de stimulation globale des neurorécepteurs selon le principe que je viens d’évoquer. Or, en fonction de cette interprétation et dans le but d’agir très précisément à leur niveau, il convenait d’abandonner totalement la modalité manuelle systématique jusqu’ici employée dans ce type de bioénergie pour appliquer d’autres techniques beaucoup plus précises et beaucoup plus électives.
C’est ainsi que j’ai progressivement découvert, élaboré et codifié les différents gestes pratiques originaux à mettre en place, les seuls qui répondent véritablement à la technique de reprogrammation proprement dite. Dans ce cadre, le ciblage extrêmement précis des neurorécepteurs sur lesquels intervenir s’appuie sur une perception bien spécifique. Les manœuvres manuelles qui font suite à cette détection initiale sont certes parfaitement répertoriées et codifiées, mais en revanche ne comportent aucun geste stéréotypé ou d’utilisation obligatoire. Elles demeurent donc totalement fluides, dynamiques et modulables en permanence afin de s’adapter au cas par cas.
Ce concept réflexologique particulièrement performant trouve une application première dans le cadre des normalisations ostéopathiques et ceci sans avoir recours aux manœuvres manipulatives. Outre cet aspect, la reprogrammation neuro-informative permet aussi et surtout d’optimiser la régulation homéostasique générale de l’ensemble de l’organisme. Elle trouve donc tous son sens dans le cadre des soins de bien-être, prévention, remise en forme et en condition et ceci tant sur les plans physiques que psychiques.
Par ailleurs, l’utilisation de ce concept peut également revêtir un certain intérêt dans le cadre complémentaire à celui de la kinésithérapie mais ceci uniquement au titre d’adjuvant éventuel des différentes techniques utilisées dans ce domaine. Cette approche originale permet d’obtenir à la fois un gain très notable de temps ainsi qu’une qualité de confort articulaire accru, non seulement en rhumatologie, mais aussi dans le cadre de la rééducation des traumatismes.
En un mot, il s’agit d’une pratique fondamentale à découvrir pour tous les praticiens qui agissent de manière manuelle et ceci en raison à la fois de son efficacité, de son extrême simplicité, ainsi que de son temps d’apprentissage très court.
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